Ce jeudi 26 janvier, les cheminots des ateliers du Toulon à Périgueux appellent les commerçants du quartier à baisser leurs rideaux en soutien à leur mouvement. Sur le site, des dizaines de postes sont menacés de suppression.
C’est tout un quartier qui se mobilise pour soutenir les cheminots du Toulon à Périgueux. Jeudi, les commerçants sont appelés à baisser leurs rideaux et à fermer leurs boutiques pour se montrer solidaires des ateliers et des cheminots.
60 postes supprimés
L’intersyndicale CGT, Unsa, Sud et CFDT appellent donc à la mobilisation des commerçants du quartier, jeudi en début d’après-midi. Depuis quelques temps déjà, les 540 cheminots du Toulon sont visés par des suppressions de postes. La suppression de 60 postes avait déjà été annoncée il y a plusieurs semaines.
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Depuis, ils craignent pour leur avenir. « Avec l’achat de matériel ferroviaire aujourd’hui, on sait que la volonté est d’acheter du neuf, de mettre à la casse et donc nous crée un creux dans la charge de travail », explique Olivier Riffet, porte-parole de l’intersyndicale.
Notre charge de travail, on le sait depuis des années, va finir
— Olivier Riffet, délégué CGT Cheminot Toulon
Les cheminots du Toulon travaillent, à l’origine, sur la rénovation des trains Corail. Des trains qui ne sont plus appelés, par la direction de la SNCF, à circuler sur le réseau ferroviaire français et qui n’auront ainsi plus besoin d’être retapés.
Rencontre avec les élus
Ce jeudi, les cheminots espèrent être nombreux et être soutenus. Après un rassemblement dans le quartier du Toulon, ils rejoindront ensuite en défilant la préfecture de Dordogne. Ils seront reçus par la préfète, la direction de la SNCF, des parlementaireset des élus.
Ces derniers devraient soutenir les cheminots. « Pas un emploi ne doit être supprimé aux ateliers », écrit Vianney Le Vacon, conseiller municipal de Périgueux, dans un communiqué ce mercredi. « Cela nécessite un changement de cap de la politique des transports en France. » Et les élus communistes de souligner dans ce communiqué « qu’il existe d’autres charges de travail pour continuer à faire fonctionner les ateliers du Toulon. »
Source : France Bleu Périgord