Il était une figure de Périgueux et notamment du Toulon où il a longtemps présidé le comité de quartier.
Grand par la taille, mais aussi par le cœur, Michel Serre s’est éteint à l’âge de 85 ans, après une vie riche en engagements. Cet ancien gamin des Rues-Neuves, à Périgueux, qui s’est intéressé jusqu’à la fin à l’histoire de ce quartier du bas Saint-Front rasé dans les années 50–60, s’était pris de passion pour un autre secteur de la cité, le Toulon. Au point d’assurer de 1991 à 2008, soit pendant dix-sept ans, la présidence du comité de quartier, après avoir œuvré comme simple adhérent avant et comme véritable pilier, longtemps après. Bien des aménagements de voirie et d’équipements ont été réalisés grâce à son implication, sa pugnacité, mais aussi son sens du dialogue.
Idéaliste, cet autodidacte, qui a longtemps travaillé dans une entreprise de peinture en bâtiment périgourdine, a toujours voulu parfaire sa formation, et donner un sens plus fort à sa vie, d’abord à la Jeunesse ouvrière chrétienne (JOC), à l’Action catholique ouvrière (ACO) avec son épouse Simone, mais aussi dans le syndicalisme à la CFDT et même dans la politique. C’est ainsi qu’il a été le colistier de Michel Moyrand en 2002, avant de préférer se consacrer au monde associatif. C’est à lui qu’on doit notamment la création de L’Éveil à l’image, association consacrée à la vidéo amateur.
Ses obsèques se déroulent ce mardi 26 février, à 10 heures au crématorium de Notre-Dame-de-Sanilhac. A son épouse Simone, à son fils, notre confrère Pascal Serre, à son petit-fils, Favien, à ses amis et ses proches, « Sud Ouest » présente ses sincères condoléances.