Les syndicalistes de la CGT sont inquiets. Aux Ateliers du Toulon, à Périgueux, 70% de l’activité concerne la réparation des Corail. Problème : d’ici deux ans, ces vieilles rames pourraient disparaître du circuit. À terme, 450 postes de cheminots sont menacés.
Sur les 550 ouvriers du Technicentre de Périgueux, 450 travaillent à la réparation des rames Corail. Des wagons venus de toute la France, parfois vieux de 30 ans. Mais, des wagons en sursis. D’ici deux ans, les trains Corail pourraient totalement disparaître du circuit. Pour la CGT, le calcul est simple : s’il n’y a plus de Corail à réparer, ce sont 450 postes qui sont en danger, à Périgueux.
Réparer des TGV ou des TER, à la place
Pour garder leur emploi, les cheminots sont prêts à réparer d’autres types de machines, à la place, comme des TGV ou des TER, mais ils n’ont aucune garantie. À Périgueux, aujourd’hui, 30% de l’activité consiste, également, à réparer les systèmes de climatisation et les toilettes des autres trains, mais ça ne donne du travail qu’à une centaine de mécaniciens.
D’après la Direction, les Ateliers de Périgueux pourraient bientôt réparer des pièces, autrefois réparées en Alsace. Une charge de travail supplémentaire… ou pas ! D’après les syndicats, cette charge de travail récupérée ne viendrait que compenser une perte, puisqu’une partie du travail réalisé au Toulon pourrait être délocalisée en région parisienne.
Source : France Bleu Périgord